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L’histoire de Pierre, toujours en vie 54 ans plus tard :

 

En 1943, âgé de 15 ans, Pierre était chez un oncle, dans une exploitation agricole de l’arrière-pays niçois.

Suite à une semaine sans appétit et une fatigue avec des sueurs nocturnes, sa tante l’emmène chez le médecin du village, qui, à l’issue de la visite, la prend à part. En écoutant à la porte, il entend :

  » C’est la tuberculose et au moment de la puberté, c’est fatal.

Laissez-le faire et  manger ce qu’il veut.
Dans six mois, il sera mort. « 

A l’époque, c’était tout à fait probable.

Un peu plus tard, de retour à la maison, sa tante lui dit en pleurant qu’il pouvait faire ce qu’il voulait.

Pierre décide alors d’aller dormir dans une grange, sur le foin, et, n’ayant toujours pas faim, il décide de ne plus venir à la maison aux repas.

 

Pendant trois mois, quand il a soif, il boit l’eau de la fontaine.

C’était fin avril. Au bout d’une dizaine de jours,

il se sent attiré seulement par les cerises et dévalise tous les cerisiers du village.

Au mois de juin, ce furent les pêches, puis les mûres en juillet, et le raisin jusqu’au 15 août.

 

Se sentant mieux, il retourne manger à la ferme à midi et bricole. Ensuite, à partir de début octobre, il revient manger le soir et travaille normalement à la ferme.

Six mois plus tard, lors d’une visite à la maison, le médecin ne peut s’empêcher de dire :

« Mais il est encore là, celui-là ! »

Pierre estime avoir eu beaucoup de chance :

les antibiotiques n’existaient pas,
personne ne l’a obligé à se nourrir,
pas de souci, pas de charge, pas de stress,
pas de Sécurité Sociale pour le forcer à aller en sanatorium.

On le croyait « fichu » mais lui a fait totalement confiance à la nature et n’a jamais paniqué.

Libre comme un oiseau, il obéissait à son corps.

 

Quand il était fatigué,

il restait couché comme le font les animaux qui jeûnent quand ils sont malades.

 

Pierre lui-même dit : « C’est la guérison instinctive, merveilleuse, idéale, typique. »

D’après le récit de Pierre dans Vie et action n° 220 (André Passebecq), juillet-août 1997, p. 39

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