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Hélène Delafaurie

Article invité (2è partie) proposé par Hélène Delafaurie du blog médecines bizarres.

Je suis une passionnée des médecines bizarres c’est-à-dire des médecines alternatives dont ont parle peu. Je n’ai pas pris un médicament chimique depuis des années. Je me soigne avec ces médecines bizarres et je viens ici vous parler de l’une d’elles, une thérapie qui m’a enfin permis de reléguer au placard un certain nombre de troubles que je traînais depuis des années.

Après vous avoir parlé dans la 1ère partie, le 12 octobre dernier, de mon accident, de ma nouvelle vie au Japon et de la solution que j’avais trouvée pour assurer ma retraite, voici maintenant la suite de mon histoire.

Débordée par mes problèmes de stress qui me faisait tomber au milieu de la rue, de mémoire qui flanchait depuis des années, d’insomnies qui me faisaient une mine de papier mâché, il fallait que je m’en sorte. En cherchant bien, j’avais trouvé une piste nommée Tomatis.

Comment j’ai suivi ma thérapie par le son

Mais il n’y avait pas de thérapeutes Tomatis à Tokyo et de toutes les façons, je ne pouvais pas passer plusieurs heures tous les jours à écouter sa musique filtrée en faisant des puzzles. Même si j’avais pu le faire, le prix était inabordable pour moi.

Mais l’une des personnes qui avait suivi cette thérapie au Canada, Patricia Joudry, s’en était trouvée très bien (elle avait guéri son syndrome du cocktail et avait réussi à mettre cette thérapie sur cassettes pour qu’on puisse la faire chez soi). Car cette brave femme avait eu le courage de faire 2h de trajet tous les jours pour faire sa thérapie, mais tout le monde n’a pas cette possibilité. Grâce à elle, il suffisait d’avoir un walkman de bonne qualité et des écouteurs.

Je me suis donc lancée et j’ai commandé ses cassettes ; je me suis précipitée à Bic Camera, l’équivalent de notre FNAC mais  en plus aimable, pour acheter mon  walkman auto-reverse et mon chargeur de piles ; et j’ai commencé à écouter mes 3 heures par jour après avoir fait la bêtise de ne pas lire le mode d’emploi. Naturellement, j’avais tout faux : c’est une thérapie et cela ne se fait pas n’importe comment. J’ai donc lu le livre et le guide de l’utilisateur – tout en anglais – et j’ai recommencé dans le bon sens.

En effet, il ne s’agit pas seulement d’écouter de la musique classique, il s’agit d’entendre, sans faire attention, un bruit de fond musical dans lequel on a injecté des hautes fréquences thérapeutiques avec l’oreille électronique du Dr. Tomatis, le tout à volume minimum – celui qui permet d’avoir une conversation à voix normale dans une pièce calme.

Il est important que le volume ne soit pas trop fort car il peut tuer les cils cochléaires (ceux qui transmettent les sons et qui sont dans le limaçon de l’oreille interne) : c’est le problème de tous nos jeunes qui écoutent de la musique à plein volume ou collés contre les baffles dans une rave party ou une boîte de nuit. «Tout est dans la dose» comme disait à peu près Paracelse. De même que la digitaline peut tuer ou guérir, de même le son peut rendre fou (en provoquant des acouphènes ou de l’hyperacousie) ou de même il peut soigner.

J’attendais beaucoup de cette thérapie parce qu’elle parlait de rééducation des muscles de l’oreille moyenne. Comme je vous l’ai dit dans la 1ère partie, j’ai eu un grave accident de voiture. J’ai passé de nombreux mois en rééducation. Et lorsque je suis venue voir mon chirurgien pour une visite de contrôle et que je lui ai montré que je marchais normalement, il avait été très étonné. Il était persuadé que je ne pourrai jamais marcher sans canne et sans boiter. Moi, j’étais persuadée du contraire. En rééducation, il y avait des gens qui avaient été victimes d’accidents bien pires que le mien, qui avaient eu des blessures épouvantables. À côté d’eux, mon cas était minime. Et donc, je me disais constamment que, comme je n’avais presque rien eu, il était évident que je marcherais sans boiter. Et j’ai marché sans boiter !

Là, il s’agissait de rééduquer les deux petits muscles de l’oreille moyenne qui devenaient paresseux, et tout le reste devait s’ensuivre. Allez donc faire faire de la gym à vos oreilles! J’avais utilisé pléthore de machines pour rééduquer mes jambes. Et je vous jure que j’ai transpiré dessus, des heures durant chaque jour. Là, la machine se composait d’un walkman et de musique et je n’avais pas à transpirer : le paradis !

On parle souvent de l’influence de l’esprit sur le corps. Mais on n’en parlera jamais assez. On parle souvent aussi de l’effet «placebo» des médicaments. Hé bien, vive l’effet placebo car lui au moins, il n’a pas d’effet secondaire catastrophique. Il est évident aussi que, lorsqu’on n’y croit pas, ça ne marche pas… même si c’est efficace. Et que si on a envie d’être un malade permanent pour se faire plaindre ou chouchouter, on le sera. Vraiment malade d’ailleurs, car l’esprit donnera l’ordre à l’organe de se détraquer.

Donc mon esprit était dans les meilleures dispositions pour faire la thérapie par le son, comme il l’était pour faire ma rééducation après mon accident de voiture. Et pourtant, il y avait du boulot : ma mémoire, mon stress et un début de baisse auditive détecté par la visite médicale obligatoire de l’université, un petit -20% qui me gênait un peu effectivement dans mes cours. Et puis, il y avait les effets secondaires : meilleur sommeil, meilleure posture (on se tient plus droit, on évite la bosse de bison), meilleure élocution (ça peut servir quand on est professeur), les idées plus claires … Je me demandais quel effet secondaire j’allais « subir » pour commencer !

Le déroulement de la thérapie

Même les choses les plus ennuyeuses ou désagréables ont un côté positif. Je faisais mes cours à une heure et demi de chez moi par le train. Heureusement généralement assise. Ce fut une aubaine pour faire mes 3 heures de thérapie par jour. J’en faisais souvent plus d’ailleurs car une fois bien équipée avec mon sac banane autour de la taille, mes cassettes et mon walkman dedans, mon casque sur les oreilles et un bon polar pour le train, cela ne me posait aucun problème. Je rajoutais quelques heures devant mon ordinateur à préparer mes cours, ou dans ma cuisine à préparer le dîner. Et les jours où cela m’était vraiment impossible, alors c’était devant la télé à regarder un film ou en lisant avant de dormir. Devant la télé ? Hé oui, en mettant le son de la thérapie au minimum, et le son de la télévision un tout petit peu plus fort, cela ne posait aucun problème.

Je remplissais mon «Journal de Bord» consciencieusement : les heures faites, les CD écoutés selon le programme prévu et les remarques. J’étais à l’affût des changements.

Le premier est arrivé très vite : j’ai commencé à dormir mieux. J’avais toujours eu des problèmes de sommeil depuis mon accident et, lorsque je n’en pouvais vraiment plus, je prenais des somnifères. Mea culpa, je sais que c’est mauvais pour la santé, mais il fallait bien que je dorme de temps en temps. J’ai le syndrome du «cerveau bouillonnant», c’est-à-dire que le cerveau ne peut pas se mettre en repos et repense à tout ce qu’il a fait ou fera… ce qui me fait chercher le sommeil pendant des heures. Et là, en 10 mn, je dormais comme un bébé, malgré mon stress qui n’avait pas amélioré mon cerveau en ébullition. Plus reposée, je pouvais soupirer d’aise.

Ensuite j’ai eu LE coup de fatigue épouvantable qui était la preuve que mon système nerveux réagissait à la thérapie et que mon système auditif commençait à se réorganiser. Cela faisait deux mois que je pratiquais ma thérapie avec une conscience totalement professionnelle. Renseignements pris auprès de Patricia Joudry, il s’est avéré qu’il était nécessaire de prendre certains compléments alimentaires en même temps que la thérapie pour, et en maximiser les effets, et en éviter ce petit inconvénient en matière de fatigue. Ces compléments un peu spéciaux existaient au Japon. Je me suis ruée dessus car, en même temps, je devais faire passer les examens à l’université et déménager.

C’est la loi de Murphy! J’en suis sortie victorieuse avec une énergie du tonnerre de Zeus. Elle faisait aussi partie du package «effets secondaires».

Cette énergie a dû se sentir dans mes cours car j’ai été confirmée dans mon poste et mon stress a disparu. Il faut dire aussi que j’arrivais à mémoriser les noms de mes élèves – ça compte dans les relations humaines – et que ceux-ci me faisaient de bonnes évaluations.

J’ai repris mes cours de japonais et là, oh surprise!, j’ai commencé à bien m’améliorer et à être capable de tenir une petite conversation sans problème. En l’espace d’un an, j’ai pu atteindre un niveau honnête pour parler avec mes étudiants et leur expliquer les subtilités de notre belle langue française.

A la visite médicale de l’année suivante, la jeune fille qui me faisait passer le test auditif a recommencé 3 fois ! J’avais -20% l’année précédente, donc je devais avoir entre -20 et -30% cette année, c’était logique. Cela ne pouvait aller qu’en empirant puisque je vieillissais, j’avais maintenant 55 ans. Et le résultat était : 100%. J’avais récupéré toute mon audition. Elle n’en revenait pas.

Et mon fils alors?

En voyant sur moi les résultats, mon fils, qui avait grandi, qui avait une moto et qui aimait écouter du rock à plein tube dans son casque en roulant à côté des camions, s’est intéressé à la thérapie que je pratiquais car il avait des acouphènes et ne pouvait pas aller en boîte avec les copains car cela lui faisait mal aux oreilles et il était incapable d’entendre une conversation dans un milieu bruyant. Il n’avait pas pu, pour soigner sa dyslexie, faire la thérapie puisque je ne la connaissais pas encore, il s’y est alors lancé plein pot pour ces nouveaux inconvénients qui lui pourrissaient la vie. D’abord, il a renoncé à écouter du rock tout en faisant de la moto. Mais comme il n’aime pas beaucoup la musique classique, il a donc superposé à la thérapie au niveau minimum, de la musique de variétés, chansons françaises ou japonaises. Quelques mois plus tard, il pouvait de nouveau aller voir son copain DJ… dans le lounge VIP, loin des baffles. Ses acouphènes ne l’empêchaient plus de dormir. Et quand il écrit en français (il n’a pas pris de leçons de français depuis l’âge de 9 ans – époque de son entrée en système scolaire japonais – et il en a maintenant 30 au moment où j’écris), il fait des fautes d’orthographe, certes, mais il n’intervertit plus les syllabes et ne confond plus P et B dans les mots.

Tout aurait été vraiment pour le mieux si l’année suivante je n’avais pas appris, par hasard, que je n’aurais aucune retraite de mes années passées à travailler au Japon. En effet pour «ouvrir» les droits à la retraite, il faut avoir cotisé pendant 25 ans. Pour y arriver, il aurait fallu que je travaille jusqu’à 72 ans et dans mon université, l’âge de la retraite était à 62 ans. Déprime, stress, insomnies… je me suis remise à ma thérapie que j’avais quelque peu oubliée. Cela m’a un peu calmée et permis de réfléchir. Nous étions alors en 2003.

Que faire pour conjurer ce nouveau coup du sort?

Un nouvel effet secondaire de la thérapie par le son

Mes angoisses un peu calmées, me disant tous les jours : «le problème est posé : quand je m’arrête de travailler au Japon et que je reviens en France, je n’ai rien pour vivre. Il y a forcément une solution. Il suffit de la trouver…» j’avais encore quelques années pour mettre sur pied quelque chose que je devrai démarrer au Japon et que je pourrai continuer en France.

C’est mon fils qui m’a donné la solution : il avait décidé d’être masseur Seïtaï (un massage traditionnel japonais), métier qu’il pouvait aussi bien pratiquer au Japon qu’en France ou dans n’importe quel pays… «comme le travail sur Internet,» me dit-il. C’était la solution!…

J’allais donc me lancer sur internet à vendre quelque chose, un livre par exemple. Justement j’avais commencé à écrire un recueil de médecines alternatives ou naturelles pour tous les petits bobos pas trop graves. MAIS… j’étais nulle en informatique. A part, «ouvrir un fichier», «sauvegarder» et «imprimer», j’étais incapable de cliquer sur autre chose.

J’ai pris des leçons de marketing internet sur la toile : mon professeur était au Canada et il me donnait sa dernière heure de leçon à 16h heure locale, que je recevais à 7:00 du matin le lendemain, heure locale aussi. En anglais! Alors que j’étais à peine réveillée et que mes neurones avaient du mal à connecter!!! Quand il m’a dit que je devais au plus vite traduire en anglais mon livre, qui n’était pas fini, j’ai craqué. Impossible! Je parle bien anglais, certes, et je peux très bien traduire de l’anglais vers le français; mais dans l’autre sens, c’était hors de question!… Et j’ai mis une autre cassette de thérapie par le son dans mon walkman que j’écoutais presque en permanence pour m’aider à garder les idées claires. Tilt!… J’allais vendre la thérapie car si traduction il y avait, c’était dans le bon sens. Et ayant expérimenté la thérapie, je savais que cela pouvait aider de nombreuses personnes. En une semaine, j’ai repris tout mon cours de marketing, et les travaux pratiques correspondants, dans cette nouvelle optique : vendre la thérapie par le son au public francophone sur Internet.

Le cours avec mon professeur canadien me donnait droit à un site professionnel. Je lui ai donc donné les pages, en anglais et en français et j’ai vu le résultat. Et ça ne me plaisait pas du tout. Alors j’ai pris le taureau par les cornes : on n’est jamais mieux servi que par soi-même, donc j’allais faire mon site moi-même !

J’ai réussi à trouver un charmant jeune homme qui m’a donné quelques heures de leçon pour m’apprendre à me servir d’un logiciel pour la création de pages web. J’en ai fait un pour le gîte de ma mère en Normandie. Puis je suis allée plus loin, sur les forums… puis j’ai fait mes premiers boutons PayPal et j’ai tout mis sur le net… et j’ai eu ma première commande. La porte de mon avenir venait de s’ouvrir.

Quand je regarde derrière moi, je me demande encore comment j’ai fait pour tout réaliser en même temps : prendre mes leçons, faire mes sites, écrire mes traductions, tout en donnant mes cours à 90 mn de chez moi,… quand je vois l’énergie qu’il m’a fallu pour faire tout ça… si je n’avais pas eu la thérapie par le son pour m’aider, je n’aurais jamais pu.

L’énergie en effet secondaire, j’étais au courant. J’avais lu aussi que Patricia Joudry, qui était une handicapée technologique grave, – tout était trop «technique» pour elle, elle ne pouvait même pas appuyer sur le bouton du grille-pain – avait fini par devenir une experte des musiques filtrées, manipulant une oreille électronique et des enregistreurs de pro d’une haute technologie. Cela m’avait fait rire et j’étais sceptique. Hé bien il m’arrivait la même chose : j’étais devenue une pro de l’internet et des sites.

Mon futur s’éclairait. Cela faisait maintenant déjà plusieurs années que j’étais présente en première page des recherches de Google avec mon site de vente sur Internet. Ma retraite commençait à se construire avec quelque chose qui me plaisait beaucoup – la thérapie par le son – je pouvais continuer cette activité jusqu’à … 99 ans, en France comme au Japon. Bref je n’avais plus de problèmes. Et puis il y eut le 11 mars 2011, le tremblement de terre, le tsunami et le risque nucléaire. Dormir habillée pour pouvoir réagir vite, les sacs de survie dans l’entrée… je n’ai pas pu le supporter.

Mes ennuis n’étaient donc pas terminés !

Ce sera l’objet de la 3è partie de cet article, dont la publication sera annoncée à tous ceux qui sont inscrits à la newsletter de ce blog . En attendant, je me ferai un plaisir de répondre aux commentaires que vous laisserez ci-dessous.

Pour ceux qui ne voudraient pas attendre la 3è et dernière partie de mon histoire, vous pouvez me retrouver  sur mon blog de médecines bizarres ou sur mon site de thérapie par le son ou encore me contacter directement.

La page de contact du site de la thérapie par le son ne fonctionnant plus, vous pouvez me contacter directement sur ma messagerie :

helenedelafaurie@gmail.com

Si vous désirez suivre une thérapie par le son, faites-moi savoir que vous avez entendu parler de moi sur le blog «Histoires de Guérisons». 

Hélène Delafaurie

Blog     Site    Contact : helenedelafaurie@gmail.com

P. S. : les CD sont livrés avec, bien sûr, un « Guide de l’utilisateur » ainsi qu’avec la version française (traduction d’Hélène Delafaurie) du livre électronique de Patricia et Rafaele JOUDRY. Il est intitulé « La thérapie par le son : musique pour recharger votre cerveau ». Personnellement, j’ai trouvé ce livre époustouflant. Pour ceux qui seraient encore hésitants à se procurer la thérapie, je pense que ce livre finirait de les convaincre. J’ai donc sollicité Hélène pour qu’elle envoie gratuitement ce livre électronique, avant un éventuel achat, à toute personne intéressée. Il suffit donc de le lui demander.

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